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Le N° 26 du 27 juillet 2012 " Sommaire"

Article 1 : » Les thés du Burundi »

Article 2 : » Uniquement des thés bio au catalogue des « Jardins de Gaïa »
                   Portrait d'Arlette Rohmer

Article 3 : » Le Swiss Tea Guide »,édition 2012  Bravo !!

Article 4 : »Thés et Fromages, alliances à découvrir »

Article 5 : «  Des études récentes sur le thé et la santé »

Article 6 : «  Le thé comme décoration »

N°26,Art.1"Les thés du Burundi"


Le Rwanda – Urundi était sous la  gouvernance de la Belgique depuis 1923, et puis  en 1962 c’est l’indépendance ; le Burundi s’est séparé du Rwanda pour se constituer en monarchie indépendante d’abord  pour devenir ensuite une république en 1966.
Des conflits entre ethnies avaient plus tard dégénéré en  une longue guerre civile  de 1993 à 2006 et c’est depuis quelques années que le pays s’est stabilisé pour prendre  un nouvel essor.
C'est en début de ce mois de juillet 2012 que le Burundi a fêté ses 50 ans d'indépendance.
Situé au cœur de l’Afrique dans la région des grands lacs, ce petit pays occupe 27 800km² avec une population de 8,3 million d’habitants. La capitale Bujumbura est posée au bord du Lac Tanganyika et c’est à son aéroport que les touristes arrivent pour visiter les superbes réserves naturelles, dont le parc de Gasumo, dans la commune de Rutovu, où se découvre la source la plus méridionale du Nil. C’est le Britannique David Livingston, un des grands explorateurs du continent noir, qui l’avait cherchée en vain pendant  de longues années d’expéditions et qui est mort en 1873 non loin de là au bord du Lac Tanganyika.
Un ouvrage technique britannique sur «  La Production du Thé en Afrique », publié en 1969 ne mentionne aucune plantation de thé au Burundi.
L’examen des statistiques  internationales du thé fait état d’une première  production de thé  de 300 t en 1970 et c’est en 1976 que l’Office du Thé du Burundi – OTB -  annonce un tonnage annuel de 1 116t. En 2011 le volume de thé produit  est estimé à 8 800t, cela commence à compter. Les possibilités de développement sont importantes et le potentiel de production est estimé à 15 000t.
 Notons que  traditionnellement tous les thés du Burundi sont des thés noirs du type CTC.
les 5 régions de thé sont bien marquées
Les plantations se situent toutes en altitude, sur cette chaîne de collines que l’on appelle « la crête Congo – Nil » , la ligne de partage des eaux qui sépare les deux immenses bassins de ces  deux grands fleuves. Ces  5 zones théicoles couvrent une surface totale d’environ 8 000 ha.
Entre 75% et 80% des parcelles de théiers appartiennent a des petites exploitations agricoles et leur cueillette tout au long de l’année fait vivre plus de 50 000 ménages ;le restant est géré par l’OTB , une structure para étatique.
Pour cette économie rurale et assez pauvre  ce sont les exportations de café- en premier -  et de thé – en deuxième- qui procurent des revenues indispensables et importantes. Les prix du thé restés  fermes sous la pression de la demande mondiale croissante encouragent le gouvernement à soutenir l’expansion de cette  production.
 C’est en mai dernier que l’Agence Française du Développement – AFD - a signé un contrat de coopération avec le Burundi pour développer l’économie du thé, afin que le Burundi puisse vendre son thé plus directement aux acheteurs étrangers  et à des prix plus rémunérateurs.
.Par ailleurs certains clients actuels ont relevé leurs exigences en termes de normes de qualité et  de critères en matière sociale et environnementale et il convient d’y faire face rapidement.
Cette coopération visera donc une sécurisation des débouchés commerciaux et l’accès à des marchés plus rémunérateurs ; notons qu’actuellement les 90% des thés produits passent à la vente aux enchères à Mombasa, au Kenya.
Les thés proposés par l’Office du Thé du Burundi sont de 4 grades de qualité :
**Pekoe Fannings,PF et Pekoe Dust , PD,
**Broken Pekoe Fannings BPF et Broken Pekoe Dust.
les pekoe fannings

le pekoe dust
Vendus soit en vrac en emballages de 100gr et 200gr ou en boîtes de 50 sachets de 2gr .
La tasse d’un sachet de PD infusé 3 minutes est aromatique mais moelleuse, sans la moindre astringence et se boit facilement nature ;une tasse préparée avec le PF1 en vrac est colorée d'un rouge profond , nettement plus corsée elle sera délicieuse avec une rasade de lait.
Des 5 usines qui transforment la cueillette une seule est "privée"; en fonction des demandes du marché il sera sans doute envisageable d'y expérimenter une diversification de la production vers des thés noirs orthodoxes, en une première étape.
C'est au "World Tea Rendez Vous" en mai 2012 à Bruxelles que l'OTB a présenté ses thés à la dégustation du public Européen, ce qui a éveillé une belle curiosité.

N°26,Art.2"Uniquement des thés bio au catalogue des" Jardins de Gaïa""

Portrait d'Arlette Rohmer, créatrice de la marque.
Nous nous sommes rencontrées au Mini SIAL, à la Porte de Versailles en septembre passé. J’ai été impressionnée immédiatement par la démarche «  aventure  humaine et désir de partage » qu’Arlette fait rayonner autour d’elle et dans sa société « Les Jardins de Gaïa » qu'elle a crée en 1994 à Wittisheim en Alsace.
au Mini SIAL
 L’ainée de 5 filles a été passionnée de nature depuis son enfance, où leur père les faisait découvrir saveurs et odeurs des baies et fruits sauvages au cours de longues balades en forêt. Elle se tourne donc complètement vers le « bio » qui respecte la nature. Devenue grande buveuse de thés au cours de ses années d’études elle est vite déçue par l’offre peu qualitative et restreinte et elle va chercher  ses thés de l’autre coté de la frontière, en Allemagne. Très rapidement elle décide qu’elle changera cet état des choses quand « elle sera grande ».
Son tempérament, ses convictions et son envie de voyager loin font vite évoluer ses idées vers un concept tout à fait original : chercher des fournisseurs de grands thés bio tout en développant des filières de petites structures, où un savoir faire traditionnel  a été conservé et instaurer une réelle coopération, avec rémunérations équitables, garanties d’achats et assistance technique.
Cette approche innovante, à la fois écologique et humanitaire, est basée sur ses convictions personnelles qu’elle traduit sans relâche ni compromis dans la gestion de sa société.
des thés primeurs

dégustation sur place
Le départ est superbe puisqu’elle rencontre le fondateur de TPI – Tea Promoters of India- dont le fils Binod Mohan est maintenant à la tête de 6 jardins de thé au Darjeeling et de 2 jardins en Assam et au Dooars. Tous ces jardins ont été certifiés « bio » au fil des années, en premier « Selimbong » en 1995. Une première étape d’approvisionnement en grands crûs bio est ainsi franchie. La famille Mohan partage en effet toutes les valeurs d’Arlette. Outre le fait que les Mohan ont réhabilité des jardins abandonnés, comme Samabeong en 1982, ou   dévastés par un glissement de terrain comme « Potong » en 1980 ils assistent les villageois voisins de leurs grands jardins en permettant à ces petites coopératives de « transformer » leurs cueillettes artisanales  de qualité dans les usines de TPI.
 Depuis 1996 Arlette a instauré une coopération avec des petits fermiers en Afrique du Sud qui fournissent du Rooibos bio et depuis 1997 elle travaille avec un groupe de petits planteurs de thés bio dans la région de Kandy au Sri Lanka.
Arlette appelle tous ses fournisseurs « nos projets »- et il y en a 34 actuellement- car « Les Jardins de Gaïa » sont partout impliqués en directe par une coopération réelle et factuelle, soit une mise au point d’une irrigation, une formation de dégustation, des visites en Europe, des informations pratiques sur les marchés. Pour maintenir ces relations de proximité tous ces endroits sont visités régulièrement par Arlette et son équipe, qui partent avec leurs sacs à dos.

au Vietnam

dans les brumes à Samabeong, DJ
La démarche de la société commence à être reconnue et les étapes se bousculent : le nouveau siège est inauguré à Wittisheim en 1994 et « la Maison du Thé Japonaise » y ouvre ses portes, entourée de 5 jardins traditionnels, dans le pur pure esprit du bouddhisme Zen.
Le réseau de fournisseurs ne cesse de grandir et en 2007 « Les Jardins de Gaïa » prennent l’initiative , ensemble avec des amis producteurs, importateurs et revendeurs de thés et d’épices de fédérer une nouvelle structure de petits producteurs  , non seulement » bio et équitable », mais aussi pratiquant une culture « durable ». Ce réseau se nomme « Trust the Small Organic Farmers » et  il couvre tous les continents. Depuis 2010  tous les produits  en provenant portent un nouveau logo, qui indique leur appartenance.
A ce jour le catalogue «des « Jardins de Gaïa » propose près de 450 références de thés, tisanes , épices et accessoires, tous bio , évidemment ,mais une majeure partie également « certifiée commerce équitable ». Cela fait de la société le leader de cette qualité en Europe.
Le catalogue public est d’ailleurs une véritable bible et contient énormément d’informations de base sur les différents systèmes de certification d’abord mais aussi sur les thés, tisanes et épices  et leurs terroirs d’origine. Assorti de plus de très nombreuses photos c’est une documentation « régal » pour amateurs avisés.
Cette approche du « du bio exclusivement »pour les produits est assortie d’une politique d’aromatisation d’une même rigueur : depuis 2004 sont utilisés seulement des arômes naturels et « bio », fabriqués en parti dans l’usine de Wittisheim.
Poursuivant ainsi cette route éclectique et étroite qui la passionne comme au premier jour, Arlette Rohmer a fait des «  Jardins de Gaïa »  le leader des thés bio en Europe. Elle a aussi montré que la qualité bio va parfaitement de pair avec des thés précieux, comme les primeurs du Darjeeling ou des cueillettes sur des théiers séculaires au Vietnam et au Laos, ou des thés célèbres de Chine.
Sa panoplie est vaste et peut donc satisfaire tous les goûts et tous les portemonnaies.
Ce sont « Les Jardins de Gaïa » qui ont été choisis en partenariat par deux grandes marques de thés japonaises « Aiya » le spécialistes des matchas et « Keiko » le spécialiste des « thés ombragés ».
L’arrivée prochaine de Chloé, sa fille, qui assistera sa mère pour le marketing et la partie sociale de la société  est très attendue avant de fêter  les  20 ans d’existence des « Jardins de Gaïa ».  
Découvrez vous-même sur : www.jardinsdegaia.com

N°26,Art.3" Le Swiss Tea Guide", édition 2012, BRAVO!!


Le Club des Buveurs de Thé Suisse a fêté ses dix ans le 24 juin 2012
Pour bien marquer cet évènement un cadeau d’anniversaire spectaculaire a été offert aux membres, amis et invités  du Club : le «  Swiss Tea Guide 2012 », première édition.
Cet élégant livret en format poche est rédigé en allemand, et oui ! car c’est la langue officielle du Club, qui se réunit régulièrement à Zürich.
L’objectif de ce nouveau guide : établir la liste des maisons et comptoirs de thé et autres endroits gastronomiques qui proposent du thé en Suisse en les classant en fonction de plusieurs critères  et allant de
** excellent et très bon, à
** correct, et puis à
** basique.
Ce classement a été fait en fonction de six considérations qui sont déterminantes pour le plaisir de la dégustation : présence des différentes familles de thés, nombre de sortes de thés proposées, qualité et grades des feuilles, qualité de la tasse infusée, richesse, compétence  et intérêt des informations  accompagnantes et puis « le feeling » perso des « tea scouts » qui ont eux même exploré tous ces endroits en détail.
Ce travail  assez colossale de relever les dizaines et dizaines d’endroits qui proposent du thé, même dans un pays assez petit comme la Suisse, n’a pu se faire que  grâce à l’équipe super compétente et super motivée du Club ! Ces « tea scouts » bénévoles ont donc visité systématiquement tous les lieux où l’on achète et consomme du thé en Suisse ; ils ont tout noté en intégrant les éléments dans un dossier de classement, complété par leur « feeling personnel ». Ainsi il a été possible de faire une première évaluation de cette investigation et puis  d’établir un classement.
Chaque lieu répertorié dans ce Guide a fait l’objet d’au moins 3 visites de tea scouts différents, chaque visite  s’effectuant de manière totalement anonyme.
Il convient absolument de féliciter le président du Club des Buveurs de Thé Suisse, Juerg Meier, de cette initiative brillante et constructive et aussi le chef de l'équipe "Tea Guide" Hans Reinle pour l'énorme travail accompli.
coté recto

coté verso
Les endroits retenus sont groupés par canton : Bâle, Berne, Genève etc….et puis par ordre alphabétique des enseignes.
Le Guide explique bien en donnant les détails techniques et les réflexions de l’équipe, comment les critères ont été élaborés et comment  ensuite on a procédé  au classement et à la sélection proposée par le Guide.
Sont ainsi listées les



** 14 maisons et lieux de thés de très haute et haute qualité : sur 2 pages pour chaque enseigne, donnant tous les détails pour le catalogue des thés et sur le lieu même, incluant une belle photo et un plan ;
** 22 maisons de qualité correcte : sur 1 page pour chaque endroit, avec le détail de la sélection des thés ;
**52 endroits à l’offre basique : une liste de noms et du lieu correspondant, en précisant que ces  endroits ont tous le potentiel nécessaire pour améliorer leur classement.

Ce travail de pionnier veut non seulement informer les amateurs de thé, qu’ils soient des citoyens  suisse ou des voyageurs de passage ; il cherche aussi à motiver  les gérants des différents lieux gastronomiques qui proposent du thé  pour élargir leur offre et aussi pour améliorer la formation et la compétence de leurs personnel « de thé ».
L’ouvrage a été tiré à 1 000 exemplaires ; sans doute peut on s’en procurer auprès du Club  www.TEECLUB.CH 

N°26,Art.4" Accords Thés et Fromages"


Un magnifique exercice de style, concocté par Lydia Gautier,www.lydiagautier.com
ensemble avec le maître fromager Virginie www.chezvirginie.com
et organisé sous l’égide du Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière – CNIEL, www.cniel.com
Dans l’article 2 du n° 10 de la NPT, de février 2011,http://nptdumois.blogspot.com
 nous avions parlé d’un évènement du même genre, que Lydia avait préparé avec l’équipe de l’Ecole Supérieure de Cuisine Française «  Grégoire Ferrandi » où elle avait accordé différents thés avec des menus complets, cela s’appelait « Thés et Mets ».
Cette fois l’accord propose l’alliance entre une tasse de thé et un fromage, allant des assortiments plus  doux vers de assortiments vraiment corsés. Une véritable exploration gustative mettant nos papilles joyeusement  à l’épreuve.
L’assortiment  met d’abord en valeur les aspects visuels, les couleurs de la tasse et du fromage ; viennent ensuite les aspects principaux que sont le goût et puis aussi la texture , et ensuite aussi la température de la tasse, le tout pour d’abord surprendre nos palais et puis les apaiser par l’excellence des accords.
voilà les deux expertes
Déjà regarder la table préparée était un vrai plaisir, les étiquettes posées pour bien nous renseigner sur les thés et les fromages.
En écoutant les commentaires et questions des uns et des autres des journalistes conviés il semblait  que peu connaissaient à fonds les thés, et parmi les fromages aussi il ‘y en avait des « rares ».
Le fait que Lydia avait eu recours à la « nomenclature chinoise » pour nommer la couleur des thés avait aussi un effet surprise et elle  s’expliquait avec passion et patience tout en faisant valoir son concept, soutenue par Virginie, qui nous présentait ses fromages affinés de grande qualité.
Pour vous permettre de tester cette approche vraiment intéressante avec famille et amis, voici quelques unes des alliances, qui allaient « crescendo » du plus suave et doux vers le fort et corsé :
mon assortiment préféré
**un Fontainebleau, aérien avec un thé vert Sencha du Japon, infusé à froid, exquis et d’un esthétique parfait ;
 **une Fourme d’Ambert, crémeuse avec un thé blanc du Népal, magnifique et rassurant , un mariage surprenant mais bien accordé
**un Camembert, moelleux avec un Pu er cuit , une vraie gageure , car ce thé aux notes de pierre à feu et de sous bois met en valeur le camembert tout en adoucissant sa force ; 
**un Comté AOP, de 30 mois d’affinage, ferme avec un Oolong Shui Xian du Fujian, là c’est corsé et j’ai du reprendre des petites gorgées de thé pour être certaine que mon palais apprécie ;
** un Maroille, mou, avec un thé rouge de Chine, un Qimen -ou Keemun- aux fortes notes de cuir, tabac et feu de bois, surprenante alliance  et vrai régal .

un peu "goûteux"

encore assez doux
Explorer ces alliances est une vraie aventure gustative, les combinaisons sont à l’infini. Pour surprendre vos convives et à condition d’aimer les fromages, produits de terroir très français et consommés habituellement au cours d’un repas festif, vous pourrez commencer par assortir l’un ou l’autre avec un thé infusé à froid. Ainsi ce thé sera  tout prêt pour la dégustation et vous pourrez le servir  dans un joli verre- une alternative digeste et « sobre » et probablement fort  appréciée.


N°26,Art.5 " Quelques études récentes sur le thé et la santé"

Plusieurs publications soulignent les effets bénéfiques de la consommation de thé sur la santé, voilà un résumé:
extrait de thé vert
**Les extraits de thé vert font baisser la tension sanguine chez des patients obèses,
publié dans "Nutrition Research" , may 2012;
**Les anti oxydants du thé, dont notamment le composant EGCG- Epigallocatechin Gallate- renforcent les fonctions cognitives et améliorent l'humeur des personnes âgées,
conclusion d'une récente étude japonaise;
thé oolong 
thé vert
**Boire du thé améliore la mémoire, 
selon une étude du Dr.Victor Marchione, pour Doctors Health, publiée le 6 juillet 2012;
** Le thé pourrait désactiver certains poisons, notamment le bacille de l'anthrax, le ricin, le bacille botoulique,
étude en cours à l'Université de Cardiff, RU.
thé noir "british style"
Par contre " le thé est accusé de favoriser le développement du cancer de la prostate" dans une récente étude largement diffusée par la presse. Notons que le UK Tea Council  attaque en justice l'équipe de chercheurs de l'Université de Glasgow, qui est à l'origine de cette publication scientifique. Le UK TC les défie  de re contrôler tous les éléments annexes de leur relevés concernant les 6 160 personnes suivies depuis 1970, tous consommateurs de thé , mais sans doute aussi sujets à d'autres paramètres qui pourraient expliques ce résultat , qui est en contradiction avec de nombreuse études "positives". Affaire à suivre !

N°26,Art.6 " Le thé comme décoration", jolis objets vus en Chine.

Pays d'origine du thé la Chine l'a sans doute le plus diversifié, à commencer par les nombreux raffinements de la cueillette et puis par les mille et une manières de façonner les feuilles et les bourgeons.
Les cueillettes grossières et  hors saison  peuvent être utilisées en cuisine, mais elle servent aussi pour faire des objets de décoration de toute sorte et entièrement  à base de feuilles de thé.
Ainsi j'ai vu une pièce entièrement tapissée de grosses briques de thé compressé, ce qui amortissait complètement les bruits de l'extérieur et puis répandait une sorte de doux parfum , que nous ne nous lassions pas de humer.Le propriétaire des lieux m'avait expliqué que ces briques de thé ont des vibrations particulières qui favorisent le calme et la concentration.
des strings 

juste 1 petit string
.
Dans sa société une des personnes chargée du marketing s'est amusée à créer des petits objets mettant en oeuvre des petites boules et disques de thé compressé, qui remportent un franc succès; elle a ainsi crée des "strings" de boules de thé , alternant avec des petits noeuds...qu'elle propose comme rideau flottant, c'est charmant.




et même en paravent 

panneaux  de toutes les tailles





On voit aussi des grands panneaux de thé compressés portant toutes sortes d'ornementations et textes en caractères et qui servent souvent pour décorer les lieux de vente de thé.
Et puis il y a les "pyramides de pu'er", que  je  nomme ainsi à défaut de connaître leur  véritable appellation .
une pyramide de pu er
Tous ces objets sont faits en feuilles de thé, donc ils embaument un peu et apportent une note exotique authentique; on ne les imite pas, même en Chine, puisque cette matière première n'est pas coûteuse .