**la variété « sinensis »
**la variété « assamica ».
Depuis l’époque de la cueillette de thés sauvages dans les
hautes vallées du Yunnan et les collines du nord du Vietnam, du Laos, de la Birmanie la plante a été
domestiquée en Chine, probablement vers 1 500 ans avant notre ère. Les
cultures sont descendues en plaine et depuis plus de 3 000 ans les
théiers prospèrent dans de nombreuses
provinces.
C’est donc tout naturellement que des sous variétés
« locales » se sont développées à la fois en s’adaptant aux particularités
topographiques et aussi en s’enrichissant ainsi de caractéristiques spécifiques
grâce à des sols minéralisés de différentes manières et aussi à un
environnement botanique propre à certains endroits.
Très tôt les Chinois ont su identifier de multiples sous
variétés de théiers,
que nous pourrions comparer aux » cépages » de nos
vins
et dans ces endroits, que l’on pourrait nommer
« terroirs »,
sur certaines
collines, au bord de certains lacs, sur des îles etc.
les 9 sous variétés wulong traditionnelles |
Ces théiers se distinguent par l’aspect visuel de leur port,
de la forme et couleur de leurs feuilles, de la taille de leurs bourgeons etc. C’est
sans doute en expérimentant que
certains processus de transformation ont été mis au point pour mettre en valeur, voir optimiser les saveurs de ces « thés
spéciaux ».
Parfois il y a sans doute eu aussi des mutants à l’origine
de certaines sous variétés.
les ancêtres "tie guan yin" honorés |
L’homme a ensuite multiplié ces théiers des terroirs, soit à
partir de graines soit en plantant des boutures.
En Chine on a considérablement valorisé ce patrimoine
botanique ancien et certains « théiers ancêtres » sont encore
visibles et honorés.
A noter les nombreuses et célèbres sous variétés des thés
verts, thés rouges, wu longs, ainsi que les « vrais thés blancs » du
Fujian etc.
Depuis une centaine d’années c’est « La Science »
qui a pris les choses en main. Tous les pays producteurs ont leurs instituts de
recherche, les TRI, où l’on gère la technologie des théiers en cherchant à les
améliorer en ciblant soit le rendement, soit la résistance à la sécheresse et
aux parasites, et évidemment aussi la qualité organoleptique.
Ce vaste programme est au service d’une économie qui fait
vivre des millions de producteurs agricoles et qui répond à une demande en
croissance.
des cultivars nouveaux |
Ces nouvelles variétés cultivées, ou cultivars- de la
version anglaise : cultivated variety- font la fierté des chercheurs et se
comptent par centaines dans les grands pays producteurs.
Puisqu’il s’agit d’étancher la soif des millions de buveurs
de thé dans le monde ce progrès est à la fois utile et admirable.
Tout en innovant ainsi les patrimoines botaniques
traditionnels sont précieusement
préservés et entretenus dans les jardins des grandes sociétés et des instituts
de recherche.
Les nombreux thés fins produits dans leurs jardins de
terroirs co existent donc avec leurs « cousins cultivars » plantés
dans d’autres lieux.
patrimoine botanique chez "Dian Hong" |
Lors de vos achats il reste de mise de s’intéresser à la
fois à la sous variété et aussi au terroir de cueillette.
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