Il avait déjà bien appris tout sur le
thé dans son pays, à la Bourse du Thé à Colombo (Sri Lanka), la deuxième place
mondiale des enchères du thé après Mombasa (Kenya). Quand il est choisi pour
remplacer Peter Abel, originaire lui aussi du Sri Lanka, à la tête du bureau de l’ITC à Londres, il y a bientôt 20 ans, il apporte non seulement une
grande compétence mais aussi un bon
capital de confiance avec lui. Les années sont passées entrainant de nombreux
changements structurels, mettant parfois en péril le financement de
l’International Tea Committee.
au bureau avec chair et vice chair |
Négociateur hors pair et jamais à court
d’une nouvelle approche créative Manuja prend de nombreuses initiatives, qui
consolident et améliorent encore le fonctionnement de cette ONG fondatrice et
ancienne du marché mondiale du thé.
Il y a huit ans il réussit à trouver des
locaux moins chers, sous les toits d’une magnifique demeure au centre de
Londres ; c’est le siège de plusieurs fondations scientifiques, à 5
minutes de Piccadilly Circus, et avec de somptueuses salles de réunions à
disposition ; un coup de maître, qui ravit les délégués des autres
continents, qui aiment se faire prendre en photo sous le portrait de sa Majesté,
la Reine Elisabeth II, pendant la pause du déjeuner.
Avec les fluctuations
inévitables dues aux contraintes budgétaires et aux enjeux de pouvoir dans les
diverses associations l’ITC compte à ce jour 11 membres pléniers, 27 membres
associés et 46 membres « corporate ».
en réunion |
La publication du Bulletin
Annuel des Statistiques du Thé, « ABS », ou « livre
vert »qui sort généralement fin septembre/début octobre est la tâche
principale de Manuja Peiris , mais il
y en a de nombreuses autres. Ainsi c’est lui qui entretient et élargit au fil
des années le maillage de base qui assure l’approvisionnement en « données
thés » fiables, récentes et de toute sorte, pour ainsi couvrir de manière
détaillée tous les aspects du marché dans le livre vert.
Ainsi Manuja prend
chaque année son bâton de pèlerin pour parcourir les pays producteurs de thé,
du plus grand au plus petit.
Pour évoquer les plus récents de ces
déplacements : en mars 2013 il a visité la Chine et rencontré opérateurs
et autorités dans plusieurs capitales de province : Guangzhou, Kunming, Changsha,
Hefei, Hangzhou, Xiamen & Fuzhou, un vrai marathon !
en septembre 2013 il a visité le Rwanda, le Kenya et le Dubai Tea Trade Center ; en février 2014 : le Bangladesh, le Népal, Myanmar et l’Inde et ce mois ci il a visité le Chili et l’Argentine.
en Corée du Sud |
en septembre 2013 il a visité le Rwanda, le Kenya et le Dubai Tea Trade Center ; en février 2014 : le Bangladesh, le Népal, Myanmar et l’Inde et ce mois ci il a visité le Chili et l’Argentine.
A chaque retour de voyage il
rédige un rapport avec les informations principales et pertinentes, qui sont parfois
des éléments totalement inédits, et il joint la
liste complète des contacts sur place. Tous ces rapports sont à la disposition
des membres ; parfois des sociétés non membres demandent à en acheter une copie, tellement
c’est riche en éléments difficilement accessibles autrement.
Etant donné ses compétences
très pointues Manuja est souvent convié comme intervenant aux conférences
et congrès traitant de l’économie du thé ;
il partage volontiers son
savoir, quand son emploi de temps le lui permet. Partout il se fait des amis,
car cet élégant quinqua, qui a été élevé dans une famille bouddhiste, a
toujours le sourire. De plus il aime les jolies interprètes et hôtesses des
cérémonies de thé et ne se lasse jamais de les interroger sur les traditions
locales ; ainsi il est devenu totalement « incollable » en
matière de thé.
au Rwanda, Livre vert en mains |
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