pour situer |
Renommée« Fuliang » à l’époque, la ville a été
rapidement rebaptisée et est connue depuis comme Jingdezhen, « la ville de
Jingde « et ce nom est resté inchangé à nos jours.
Le travail intense et la renommée des nombreux fours de
Jingdezhen a prospéré ensuite sous la dynastie des Yuan (1271 à 1368) et pris
un essor encore plus important sous les Ming (1368 à 1644) avec les célèbres
porcelaines « qing-bai », ce qui veut dire : blanc- bleuté et
puis les porcelaines « yin-qing »,ce qui signifie bleu-nuageux, une
des glaçures particulières développée à Jingdezhen.
C’est sous les Qing (1644 à 1910) qu’une suite
d’administrateurs très talentueux s’est employée à favoriser les recherches de
nouvelles technologies afin d’élargir les nuances des tons et visant la mise au
point de nouvelles palettes de couleurs.
La beauté des
porcelaines atteint un apogée sous le règne de l’empereur Kangxi (1622 à 1722)
, qui était contemporain de Louis XIV. C’est aussi depuis le règne de Louis
XIV que les importations de porcelaines de Chine, appelées « Chine de
commande », ne cessent de croître.
Qing, musée Flagstaff à HongKong |
Appelées « famille verte » et « famille
rose » selon leur tons de couleur dominants ces porcelaines ne
devaient manquer sur aucune des tables élégantes et princières en France. Présentées
principalement comme théières et coupes ces vraies œuvres d’art étaient bien
évidemment tous décorées et peintes à la main.
Les nouvelles
techniques ont porté le nombre de couleurs de trois : rouge, vert et jaune
à cinq, en ajoutant le bleu et le noir : c’était donc des pièces
« wu-cai » , à cinq couleurs.
Une autre glaçure typique a été développée sous le règne de
Kangxi, les pièces « ying- cai » aux couleurs de brillance éclatante.
Qing, musée Flagstaff |
De nombreux musées en Europe en possèdent de belles
collections et les expos « le
Thé » à Guimet et « Saveurs du Palais « au Quai d’Orsay ont
montré quelques unes de ces merveilles.
Avec une demande soutenu sur le marché domestique même, les
manufactures de Jingdezhen ont augmenté leur production mais aussi leurs prix.
pièces de Jingdezhen contemporaines chez "Thés de Chine" |
NB : Chez « Thés de Chine » on peut encore
trouver des belles théières et coupes, toutes peintes à la main, que Vivien
Messavant a su acheter judicieusement dans les stocks il y a déjà quelques années et qui sont de ce
fait restées abordables.
et toutes peintes à la main |
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