Quand
vous vous préparez une bonne tasse de thé d’origine, il vous faut une eau de
source ou une eau minérale, une bouilloire à thermostat, si vous avez choisi un
thé qui craint l’eau trop chaude, une théière, des filtres, un mug ou une
tasse, toute une panoplie. Les uns aiment ainsi se poser, prendre leur temps et
se faire du bien pour un moment de détente savoureuse, les autres considèrent
que cela prend trop de temps et demande trop de matériel et d’effort.
C’est vrai que presque tout le monde manque de temps et de place et cherche des solutions rapides et pratiques, sans renoncer à la qualité pour autant.
C’est vrai que presque tout le monde manque de temps et de place et cherche des solutions rapides et pratiques, sans renoncer à la qualité pour autant.
Un
coup d’œil sur l’autre tasse montre que le lancement des cafés en capsules, qui
au départ alliaient qualité premium et rapidité d’extraction, a été un succès
foudroyant. Depuis toutes les multinationales ont lancé leurs capsules et/ou
dosettes, suivies par la grande distribution.
Pour
démarquer la niche du marché premium il y a depuis les machines qui transforment
à partir du grain à la tasse, un must pour les amateurs de cafés fins. Il y a
aussi les capsules faites à façon avec des cafés d’exception. Les percolateurs
semblent de plus en plus voués au dépannage ! Et depuis deux ans au moins
la troisième vague est arrivée, donc le retour à la préparation minutieuse avec
la V66 Hario ,entre autres, ou le cold brew.
Le
thé semble prendre son temps, qu’il s’agisse d’un marché grand consommateur
comme le Royaume Uni ou d’un marché au volume peu développé mais éclectique,
comme la France.
Pour les thés en capsules,le lancement de la Spécial T. de Nestlé en 2011 n’a pas convaincu et la T.O.by Lipton, lancée en septembre 2015 n’a pas non plus réussi à s’imposer. La superbe « Teaforia », inventée aux USA et destinée aux thés premium a fermé ses ateliers, il y a quelques mois, faute de demande suffisante. Faut- il conclure que le thé ne se prête pas à ces modes d’infusion un peu énergiques ?
Pour les thés en capsules,le lancement de la Spécial T. de Nestlé en 2011 n’a pas convaincu et la T.O.by Lipton, lancée en septembre 2015 n’a pas non plus réussi à s’imposer. La superbe « Teaforia », inventée aux USA et destinée aux thés premium a fermé ses ateliers, il y a quelques mois, faute de demande suffisante. Faut- il conclure que le thé ne se prête pas à ces modes d’infusion un peu énergiques ?
Les
thés prêts à boire , ou ready to drink - RTD,attirent peut- être plus les consommateurs avec d’un côté une
qualité standard, pour les canettes et bouteilles basiques et de l’autre côté
un choix haut de gamme à base de thés premium infusés.
Dans les années
1990 le lancement aux USA des premières bouteilles de la marque
« Snapples », proposant un vrai thé infusé en prêt à boire froid, a
été un succès important. A noter que les USA sont le pays du thé
glacé !! où moins de 15% des tasses sont bues chaudes. Depuis quelques
années on trouve les bouteilles Snapples aussi en France.
En
Europe par contre les canettes Nestea et Lipton, qui sont élaborées à partir
d’extraits de thé et assez sucrées ne semblent pas percer vraiment. Peut- être
que leur image est trop proche d’une boisson rafraîchissante et pas assez
proche du thé ? Le lancement de la nouvelle gamme de May Tea, en PET,
va-t-il convaincre les amateurs de thé ?
Et
pourtant ces thés prêts à boire ont acquis une importante part du marché dans les
pays de la région Asie/ Pacifique, où les producteurs les plus importants les
ont implantés avec succès depuis plus de vingt ans, presque tous peu ou non
sucrés, avec aussi des variantes fonctionnelles aux plantes médicinales.
Dommage que ces canettes ne soient pas disponibles dans les automates en France
et que l’on ne les trouve que dans les supermarchés asiatiques.
Il y a une
troisième catégorie de préparations, pour une tasse rapide, ce sont les thés en
poudre.
Le plus célèbre et le plus connu de cette catégorie est le Matcha du Japon,
obtenu en broyant en grande finesse des feuilles ombragées de qualité premium.
Et puis il y a les autres thés verts en poudre, fabriqués en Chine, en
Indonésie, en Corée du Sud, au Vietnam, qui sont des broyats de feuilles
généralement moins qualitatives, mais souvent bien moins cher et qui peuvent
être tout à fait bon.
Pour faciliter l’émulsion on propose souvent des mélanges
avec du sucre et de la poudre de lait, cela fait un « latte au thé
vert » agréable ! bien que parfois un peu calorique ! Il est
conseillé de bien lire les étiquettes lors de l’achat.
Les
sondages prédisent d’un côté une demande croissante pour des tasses
traditionnelles de qualité premium et de l’autre la croissance des thés RTD,
ready to drink. Ainsi Coca Cola a récemment lancé une nouvelle gamme de thés en
bouteilles avec une option non sucré, aux USA seulement, pour le moment.
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