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Le Numéro 34 du 30 avril 2013 « Sommaire »




Article 1 : «  Les thés certifiés et leurs différents labels »

Article 2 : «  Il se lance et ouvre une boutique à son nom
                     pour vendre des thés rares du Japon »- Portrait de Yasu Kakegawa.

Article 3 : «  Les thés primeurs de Chine »

Article 4 : «  Les thés First Flush du Darjeeling »

Article 5 : « L’agenda du thé 2013, mise à jour » 

N°34 Art.1 "Les thés certifiés et leurs différents labels "



Petit aperçu des certifications éthiques et équitables, agricoles et environnementales.

Ensemble avec le café et le cacao le thé fait partie des produits agricoles destinés en grande partie à l’exportation et nécessitant  une très nombreuse main d’œuvre pour la culture et la récolte.
Ce commerce international a cristallisé au fil des décennies une série d’enjeux importants qui ont fait émerger  plusieurs associations et organismes de certification. Ces labels de certification ont tous un prix qui se traduit par une charge à l’origine récupérée et justifiée  par  une évidente valeur ajoutée des produits certifiés  dans les rayons des magasins.
La NPT vous présente les principaux labels ci dessous :
**enjeu n° 1 : la juste rémunération : on estime que dans la production du thé il y a des dizaines de millions de petites structures familiales sans accès direct  au marché. Leur regroupement au sein de coopératives  est une étape primordiale pour ouvrir la possibilité de partenariats de négociations : obtenir des prix garantis contre des engagements sur qualités et volumes tout en respectant une éthique social pour les travailleurs agricoles.Le pionnier dans ce domaine est l' organisme « Fair Trade Labelling Organisation «  , FLO Cert , qui regroupe une vingtaine de structures nationales dont l'association « Max Havelaar », en France.
L’objectif principal de FLO et de ses membres est de garantir une rémunération de base équitable et  contractuelle au sein de partenariats commerciaux durables. Cette certification de commerce équitable vient de fêter ses 20 ans.





**enjeu n°2 : la qualité « bio » des produits: cette question  concerne aussi bien les vergers et les champs de blé du Nord que les thés et les cafés du Sud. Il y a dans ce domaine une réglementation  Européenne, qui concerne  tous les végétaux et qui fixe les taux résiduels maximales – MRLs- en produits phytosanitaires, nom « noble » des pesticides.

Il y a  des réglementations du même gabarit aux USA et au Japon et  des travaux d’harmonisation sont en cours.
Pour le thé c’est là un véritable « casse tête », car les niveaux des MRLs autorisés sont tellement bas que de nombreux thés ne peuvent plus être exportés vers l’Europe. Ainsi la production « bio » qui exige l’absence de traitements et  d’engrais chimiques selon le règlement Européen n°834/2007   a pris son essor : plus des 2/3 des jardins de Darjeeling sont actuellement certifiés « bio » et même la Chine  s’y met dans les provinces à l’environnement préservé. La « certification bio » passe par des instances agrées par les gouvernements et se traduit depuis 2010 par le logo de la « feuille ».

**enjeu n° 3 : la préservation de l’environnement : augmenter  les plantations entraine souvent un défrichage, voire une déforestation, par ailleurs toute mono culture  impacte la qualité du sol et aussi  la végétation locale naturelle. Une  importante initiative pour la préservation de la nature a émergé  en 1986 avec la création de  l’ONG « Rainforest Alliance » qui nomme le thé parmi ses produits phare, suite à l’adhésion d’Unilever en 2009.

Son concept de développement durable est basé sur 3 piliers : la protection de l’environnement par une gestion visant le maintien des ressources et une ré-forestation active,  l’équité sociale pour les populations agricoles locales, la viabilité économique des projets certifiés. Voir aussi l’article 1 du numéro 30 de la NPT.

**enjeu n°4 : l’accès direct au marché : quand il s’agit de petits producteurs très profilés et qui ne sont pas en situation d’adhérer à une coopérative il n’y a que leur propre initiative et leur dynamisme qui peut les aider à accéder au marché. Comme cela n’est pas vraiment facile, voir faisable  en pratique, des démarches ont été entreprises   depuis quelques années visant à désenclaver de telles structures pour les encourager à maintenir l’excellence de leur  production. Il y a là  une nouvelle petite ONG « International Women in Coffee Association »-« IWCA »- fondée en 2009 et puis  le label crée en 2007 » Trust Organic Small Farmers »qui veut soutenir les petits producteurs de thés  qui travaillent en « bio » et en gestion équitable. L'objectif étant de leur assurer des débouchées "en direct" afin qu’ils soient  ainsi  mieux rémunères, sans laisser des marges aux intermédiaires. »Les Jardins de Gaïa » ont activement participé à la mise au point de ce nouveau label.
En conclusion il faut savoir que ces labels veulent tous apporter une garantie des bonnes pratiques dans le domaine social, économique et environnemental et qu’il est normal et juste que le prix final des produits certifiés est  un peu plus élevé.
PS :Il y encore  d’autres « labels » plus pointus , comme « Demeter », « Colibris » ou « Naturland » que la NPT évoquera  dans un prochain numéro.

N°34 Art.2"Il se lance et ouvre une boutique à son nom pour vendre des thés rares du Japon"



Portrait de Yasu Kakegawa

C’est le 26 janvier 2012 qu’il a ouvert sa boutique, à deux pas du Centre Pompidou, dans une ancienne maison du XVII, poutres au plafond, nous sommes en bordure du quartier du Marais.
voisinage intéressant!
 Quel chemin parcouru pour Yasu , qui est né à Tokyo dans une famille où l’on buvait du thé tous les jours, mais sans attachement professionnel à cette boisson  traditionnelle. Dés son enfance  il s’est fait remarquer pour son odorat très sensible ; il reconnaît toutes les odeurs et se fait souvent « tester » par la famille et les amis.

Quand il arrive en France en 1991 pour compléter ses études universitaires entamées au Japon, il n’a pas encore fait son choix. Pour gagner des sous il commence à travailler pour un caviste international et découvre l’œnologie ; cet univers du vin lui permet d’utiliser  et de développer ses facultés  de dégustateur et son « nez » lui sert à merveille. 
le maître des lieux
Il explore ainsi de nombreux châteaux et met au point un « glossaire « pour la clientèle japonaise. Après 3 années passées dans le vin il travaille pour la maison du chocolat, autre univers au raffinement de terroirs. Poursuivant dans le secteur de la gastronomie il fait même un CAP de pâtissier, mettant ainsi la main à la pâte. Et puis il se souvient du thé qu’il buvait dans sa famille et décide de parfaire ses connaissances ; il se fait alors embaucher au « Palais de Thé » et travaille comme vendeur dans une des boutiques Parisiennes.

Le « déclic » intervient  au printemps 2011 lors de la rencontre avec une délégation de producteurs de thé japonais, de la région d’Uji. Cette région  près de l’ancienne capitale impériale de Kyoto est réputée pour  la qualité de ses thés et la manière  ancienne et  traditionnelle de leur fabrication, que les producteurs souhaitent justement faire reconnaître comme « patrimoine immatériel de l’humanité » par l’UNESCO. Ces démarches sont en cours à Paris lorsque se produit la catastrophe de Fukushima. C’est en ce moment là que Yasu se rend compte qu’il aurait là une vraie mission à remplir en aidant ses compatriotes à faire connaître leurs thés rares et de qualité exceptionnelle. Dans un vif désir de se rendre utile à son pays en ces semaines  de cataclysmes, il décide de se lancer comme importateur spécialisé en thés de terroirs du Japon.

Il a bien sur tout l’appui enthousiaste des producteurs, qu’il a rencontrés à Paris et qui lui ont fait connaître d’autres. Ils sont  tous engagés dans la  production de thés exclusifs et " de pure origine". Cette nouvelle approche qui tourne le dos aux assemblages traditionnels offre un atout supplémentaire en permettant  une totale traçabilité. Les plantations sont de dimensions réduites, quelques hectares, et souvent gérées par une seule famille depuis des générations.
la sélection 

  Yasu est tout seul à tout faire et c’est une vraie gageure qui lui demande  toute son énergie. Comme il va partir prochainement au Japon  pour s’approvisionner de la nouvelle récolte 2013 en sélectionnant  uniquement des thés « à cueillette unique du printemps » il fermera pendant son absence.
NB : La boutique sera donc fermée du 1er au 22 mai 2013.
« Il est vrai que jadis ces « first flush » étaient souvent conservés quelques mois pour se bonifier, mais aujourd’hui on les boit immédiatement pour la fraîcheur de leurs arômes et de leurs saveurs.Je m’aligne donc sur  cette tendance, mais propose aussi certains thés de l’an passé, qui se sont délicieusement bonifiés" explique-t-il. 

Parmi la trentaine  de thés verts de l’assortiment actuel de  Yasu il y a notamment un cultivar récent, le « Koshun », développé au Centre de Recherches de Shizuoka et officiellement enregistré seulement en 2000. Yasu me le fait goûter, une dégustation impressionnante avec une note puissante d «  umami ». Pour ces thés d’exception il utilise un ustensile presque plat, un design de l’expert Watada, qui permet de voir les feuilles évoluer  au cours des cinq ou plus d’infusions.
dégustation en Watada

A souligner non seulement le grand choix de poteries de Tokoname mais aussi les stocks de packs de « Black Forest » une eau de la forêt noire qui convient parfaitement à la finesse des thés de Yasu.
De « bouche à oreille » la réputation de sa sélection de  thés grandit et il est toujours disponible pour organiser des « ateliers ». Ses amis producteurs, à Uji et à Shizuoka, se félicitent d’avoir trouvé en Yasu un ambassadeur passionné pour leurs thés rares et exquis. 

N°34 Art.3 " Les Thés primeurs de Chine"



C’est vers cette époque de l’année, fin avril, début mai que de nombreux acheteurs partent en Chine pour sélectionner leurs « thés primeurs » pour les 12 mois à venir.
Ces « zao chun cha », les thés du début du printemps sont parmi les plus fins et les plus recherchés.
un cultivar à récolte primeur

C’est en avril que débute  la saison la plus intense de cueillette en Chine, puisque c’est la reprise de la végétation après la taille des arbustes en automne et le repos pendant la dormance de l’hiver. Depuis des siècles les récoltes printanières se font selon 4 dates « butoir », même si au cours des dernières années une météo erratique a semé des troubles.



Ces 4 dates sont les suivantes :
**avant Qing Ming, la fête de la pure lumière, qui a lieu le 5 avril,
**avant Gu Yu, la pluie des céréales, jusqu ‘au 20 avril,
**après Gu Yu, jusqu’au 6 mai,
** avant Li Xia, l’arrivée de l’été, fixée au 21 mai.
Ces dates ancestrales font partie des 24 phases du calendrier lunaire  qui régit les travaux des champs en Chine depuis des millénaires.
XinYang Mao Jian mai 2010
Certains thés fins de terroirs sont cueillis une seule fois par an, au printemps, comme le DongTing Bi Luo Chun du Jiangsu, le Jun Shan Jin Zhen du Hunan, le Jin Jun Mei du Fujian,le TaiPingHouKui du Anhui.

un Jin Jun Mei, que du bourgeon!







Il est important de savoir que les éventuelles cueillettes ultérieures , voir plus tardives ne pourront plus porter la même appellation "réservée".

Pour d’autres thés la période précise de la cueillette figurera dans son appellation et déterminera le prix de vente aux cours des enchères, qui peut s’envoler rapidement. Cela pourra s’appliquer aux Xi Hu LongJing,, au Huang Shan Mao Feng, au Xin Yang Mao Jian, qui font tous partie des « ming cha », les thés de terroirs célèbres.
Biluo Chun  et thé noir d'automne,mêmes
arbustes, noms différents!!

Ainsi au printemps 2012 le grand quotidien chinois « Xin Hua » a rapporté
**que la première cueillette d’un Xin Yang Mao Jian est partie à 26 800 RMB les 100gr, ce qui correspond à un prix d’environ 30 000€ le kg !!
**qu’un premier lot de XiHu Long Jing de 500 gr seulement a été adjugé pour un prix correspondant à  environ 20 000€, donc 40 000€ le kg !!
Impressionnant !!
Bientôt il y aura des reportages sur la nouvelle récolte, et les prix payés pour ces "lots de thés de rêve".

Pour les thés moins exclusifs les premières cueillettes sont tout autant recherchées et bien plus accessibles pour les consommateurs de l’Europe.
Long Jing mars 2013

Ainsi chez « Thés de Chine » une dégustation de 2 thés primeurs Long Jing, cultivar 43, a été proposée lors d’une soirée de l’Association » Vapeurs de Thé  sur une Tasse Chinoise » : un premier échantillon a été récolté le 19 mars, l’autre le 26 mars 2013.
Il n’a pas été facile d’établir une vraie distinction, les deux tasses étaient délicieuses et ont permis deux infusions.
Bonne découverte des thés nouveaux chez vos fournisseurs attitrés.



N°34 Art.4« Les thés du First Flush du Darjeeling »



Célèbre et recherchée cette première cueillette du printemps débute dès la reprise de la végétation, lorsque les arbustes explosent en bourgeons verts claires et  gorgés de saveurs.
bourgeon seulement !

Tout dépendra de la météo, parfois bien capricieuse dans cette petite région aux pieds des cimes majestueuses de l’Himalaya.
Les théiers d’origine avaient tous été importés de Chine, en graines et en boutures, dans les années 1850/1870. Depuis les parcelles sont renouvelées au fur et à mesure, à partir de boutures et de graines des  théiers d’origine et aussi en implantant d’autres cultivars, d’Inde et d’ailleurs.
L’ensemble de ses 87 jardins - TE: Tea Estate - du Darjeeling, tous nommés, délimités et enregistrés  par le Tea Board of India, ont obtenu le label IGP – Indication Géographique Protégée- en novembre 2011, gage  pour la qualité exceptionnelle de ces thés.
Installées sur des dizaines de hectares en pentes, exposées aux rayons obliques du soleil, fractionnés par les brumes des altitudes les diverses parcelles de chacune des plantations revendiquent leur propres microclimats et leur propres  micro terroirs.
Rohini TE, avril 2011

Chaque jardin va donc identifier la récolte journalière  de chaque parcelle par un numéro de lot, datée du jour de la cueillette.
Cette parfaite traçabilité va se traduire par des niveaux de prix correspondants, puisque chaque lot est dégusté et évalué sur place aussi tôt.
Cette période du First Flush  dure environ  4 semaines , en mars /avril ,et représente entre 15% et 20% de la récolte annuelle.
Elle est suivie par  le « 2e flush », la cueillette de la mousson, le flush d’automne.
Les thés « classiques » du Darjeeling sont des thés noirs, avec une oxydation qui suit le roulage en douceur des feuilles. Primordiale pour l’éclosion des saveurs cette étape va durer entre 30 minutes et plusieurs heures, selon l’appréciation du « factory manager » qui décidera du « bon moment ».Depuis quelques années il y a une nette tendance vers des thés de moins en moins oxydés. Parmi les paramètres il y a les aléas du climat, les feuilles n’aiment ni trop de fraîcheur ni la sécheresse, et aussi le récent apport de nouveaux cultivars.
dégustation du jour

Toujours travaillés « en feuilles » c’est lors du  tri  qui termine la transformation en usine en  dernière étape, que l’on va classer les thés selon leurs grades, qui se traduisent par une série de « lettres » propres aux thés du Darjeeling, comme suit :  
SF  : special finest
TG  : tippy golden
FOP: flowery orange pekoe,

Cela sera alors du top top: SFTGFOP1, ou FTGFOP, ou seulement du FOP tout court.

En grande partie vendus directement aux importateurs attitrés qui viennent eux-mêmes voir sur place pour faire leurs sélections, ces thés font aussi l’objet de ventes aux enchères, à Siliguri ou à Calcutta. Les lots sont petits, de 20kg à 150kg, et souvent on les expédie par avion pour le plaisir des amateurs avisés notamment en Allemagne, au Japon, en France et aux USA.
Jungpana TE, un échantillon

La rareté et la qualité justifient les prix souvent élevés des meilleurs thés qui sont vendus comme « thés de grands jardins » ; pour les cueillettes moins exceptionnelles on peut proposer des assemblages judicieux, bien plus accessibles et parfaitement délicieux.
Bien conservés à l’abris de la lumière, au sec et au frais ces thés peuvent se conserver pendant 12 à 24 mois.Lors de votre achat veillez toutefois que l’année de récolte soit bien indiquée.
Ces thés s’infusent généralement à 95°, pendant 3 à 5 minutes pour donner des tasses allant du jaune claire à l’orangé et aux saveurs pétillantes. La palette des saveurs est étendue allant de notes d’agrumes vers des notes plus fruitées et acidulées. C’est bien pour cette richesse en saveurs fines et nombreuses que ces thés du Darjeeling sont aussi appelés « le champagne du thé »    

N° 34 Art.5 "« L’agenda du thé 2013, mise à jour.»





Une  liste de dates
 pour des salons professionnels, des expos et autres événements autour du thé,
 parfois combinés avec le café ou « le food » en général.

NB : Les nouvelles annonces sont « en couleur feuilles de thé »


**Shizuoka, Japon : 2 au 5 mai 2013, «  Green Tea Festival, spring event »
                               www.ocha-festival.jp

**Puer City, Chine : 24 au 26 mai 2013, « International Tea Convention and Tea Products
                                  Exhibition »,
                                  contact : chinatea_cfna@163.com

**Las Vegas, USA :  7 au 9 juin 2013 : « World Tea Expo » cum « Healthy Beverages “
                                  www.worldteaexpo.com

**Beijing, Chine     : 20 au 23 juin 2013, “2e Beijing International Tea Expo”
                                http://expo.ctma.com.cn

**Hong Kong, Chine : 15 au 17 août 2013, « Hong Kong International Tea Fair » combiné
                                    avec le « HK Food Fair »,
                                    Hktdc.org/fair/hkteafair-en

**Kigali, Rwanda  : 28 au 30 août 2013, " The 2nd Africa Tea Convention & Exhibition"
                               http://www.africateaconvention.com

**Londres, RU     : 8 au 10 septembre 2013: “ Specialty & Fine food Fair”
                              www.specialityandfinefoodfairs.co.uk/

**Moscou, Russie : 12 au 14 septembre 2013, “United Coffee and Tea Industry show” UCTI
                               www.unitedcoffeetea.ru

** Colmar, France   : 28 et 29 septembre 2013, Congrès des Torréfacteurs de France ,
                                  www.comitefrancaisducafe.fr

**Xiamen, Chine    : 10 au 13 octobre 2013, »International Tea Fair »
                                 www;teafair.com.cn

**Atlanta, GA,USA : 20 au 22 octobre 2013 : «  World Tea East »
                                  www.worldteaeast.com
   
**Milan, Italie          : 18 au 22 octobre 2013 :” HOST” qui propose cette année pour la première fois une “section thé” qui sera coordonnée par Marco Bertona, 
de « ADeMa The » www.host.fieramilano.it/en
                           et http://www.MaestriDelThe.it

** Shizuoka, Japon : 7 au 10 novembre 2013 « Green Tea Festival, autumn event »
                                 www.ocha-festival.jp

**Beijing, Chine     : 8 au 11 novembre 2013 « China Tea Expo », qui fêtera son 10e anniversaire.
                               www.teawindow.com