champs de thé au pieds du Fuji san |
La communication très proactive et très transparente de la « Japan
Tea Exporters Association », gérée par son VP Kotaro Tanimoto, a
grandement contribué au maintien des ventes des thés à l’extérieur de son pays.
L’excellent « Guide des thés du Japon » de Valérie
Douniaux a permis d’élargir les
connaissances des amateurs de thé francophones pour mieux apprécier les tasses
délicieuses en provenance de l’archipel.
Dans toutes les six
régions de production de thé qui sont, avec leur part du volume,
** Shizuoka avec ca 45%
**Kagoshima avec ca 30%
**Uji, avec ca 15%
et puis les « petites régions que sont
**Miyazaki avec un peu plus de 4%
**Yame avec un peu plus de 3%
**Kumamoto avec un peu plus de 2%
environ 75% des théiers appartiennent à la variété cultivée
« Yabukita ».
thés noirs mono cultivar |
Toutefois de nombreux autres cultivars ont été développés
dans les années 1980 dont notamment le « Yutakamidori », qui est n° 2
avec environ 5% de la production. Avec son intense flaveur de gyokuro il est
cultivé surtout pour la production de Kabusecha, du thé ombré.
Il y a ensuite deux cultivars adaptés à la fabrication de
thé noir, le « Benihikari » avec une intense saveur d’encense et le
« Benihomare », à l’ascendance Inde/Assam ,au rendement très faible
mais qui est considéré comme le meilleur thé noir du Japon. Ces deux derniers
sont cultivés notamment par une petite coopérative de 16 fermiers dans l’île
d’Okinawa ; le first flush d’environ 300kg/an fait partie des thés les plus chers du Japon.
Parmi les autres cultivars les plus plantés figurent :
**Okuhikari : adapté aux régions plus au nord et en
montagne,
**Okumidori : particulièrement bien adapté à la
production de Tencha, pour faire du Matcha,
**Tsuyuhikari : avec un rendement élevé,
**Saemidori : sélectionné pour sa teneur élevée en
acide aminé, la théanine, et qui supporte bien les températures chaudes des
régions plus méridionales,
**Benifukhi : qui contient des catéchines méthylées,
auxquelles on attribue un effet préventif contre certaines allergies, dont
notamment le rhume des foins.
un thé vert monocultivar |
Les nouvelles tendances qui semblent se dessiner sur ce
marché de thés de grande qualité sont
**de plus en plus de thés « bio » avec un nombre croissant de
plantations qui obtiennent la certification,
**à la place des assemblages habituels quelques thés d’une seule origine, ou
« monocultivar » et qui
indiquent, et même revendiquent cette particularité dans leur étiquette.
Il faut noter que les progrès de la science permettent
maintenant de déterminer l’ADN des plantes ; il est donc évident qu’une
« petite triche » sera vite découverte !
un sencha "bio" |
C’est au SIAL qu’une société de thés de Uji, la maison
RISHOUEN a proposé des thés fins qui suivent ces nouvelles tendances ;
l’étiquetage très complet et transparent de leurs échantillons permet facilement de se
faire une idée de l’originalité et de la qualité de leurs thés.
Il semble certain que ces thés » nouvelles tendances » vont
plaire aux clients exigeants et aux amateurs avertis.
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