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N°38 Art.4) " Les Thés verts du Monde"



Ces tout d’abord dans les pays d’Asie où le thé est cultivé depuis plus de mille ans, la Chine, le Vietnam, le Japon, la Corée, que l’on boit principalement du thé vert. Ces thés sont faits principalement avec la cueillette du camellia sinensis var. sinensis, au port buissonnant et à petites feuilles semi rigides.
C’est le camellia sinenis var.assamica, au port arbustif et aux larges feuilles souples qui fournit le thé noir, en Inde, au Sri Lanka et en Afrique.
thés noirs et verts

Toutefois, rien n’est immuable, les variétés cultivées évoluent et les méthodes de fabrication aussi, les tendances et les modes influent donc sur la production.
L’article 1 de ce numéro établit la part du thé vert  à 32% de la production mondiale en 2012 ; les chiffres montrent aussi qu’une grande partie de ces thés est consommée  sur place, dans les pays producteurs.
De ce fait en ce qui concerne les exportations mondiales de thé d’environ 1,77 millions de tonnes en 2012  la part des thés verts ne s’élève qu’à 19% de ce volume.
Une des tendances les plus marquantes de la consommation de thé est une forte croissance de la demande de thés verts, notamment en Europe et aux USA.
thés verts d'Afrique

Pour satisfaire cette demande de nouvelles initiatives sont prises comme la fabrication de thés verts en Afrique, en Inde et aussi au Sri Lanka, toute fois freinées par des contraintes techniques concernant l’équipement approprié et aussi par l’inadaptation de certaines cueillettes.
En effet, pour fabriquer de bons thés verts industriels il est préférable d’utiliser les théiers à petites feuilles et la méthode de fabrication orthodoxes, qui laisse la feuille intacte. C’est ainsi que de grosses usines en Chine crachent tous les jours des milliers de tonnes de thés verts industriels, soit sous forme de « gun powder » en feuilles enroulées en billes  soit sous forme de « chun mee » en petites feuilles « aiguilles de pin ».
thés verts de Chine

Or l’Afrique, qui cherche à mieux valorises ses thés n’a que peu de petites feuilles et est principalement équipée en usines à faire des thés CTC. Toutefois il y a une réelle volonté à suivre la demande et à produire des thés verts, même en « feuille hachée » et mise en sachet ! Ce sont des créneaux prometteurs à valeur ajoutée et l’on commence à proposer ces nouveaux thés aux Européens et aux Américains.
Dans ce même mouvement on peut constater que les thés noirs traditionnels du Darjeeling sont de moins en moins oxydés.
Cette préférence grandissante pour les thés verts  peut s’expliquer par une ouverture vers des thés au goût plus subtil, plus iodé, différent.
affiche au labo de l'usine

C’est vrai aussi que l’on attache de nombreuses allégations de santé aux thés verts, sans pour autant pouvoir en parler dans l’étiquetage. Reconnues de longue date par la tradition des pays producteurs ces effets de bienfait  sont encore en attente  que la science  apporte toutes les preuves et  un chiffrage standardisé des teneurs en divers molécules.

Cela dit le public ne cesse d’en redemander alors que  la littérature scientifique de son coté insiste bien pour  constater que tous les thés, verts , noirs et autres, sont excellents pour la santé. 

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