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N°49 Art.3 "La FAO appelle à une Confédération Internationale des Petits Producteurs de Thé".

Lors de sa XXIe session plénière, à Bandung, Indonésie, du 5 au 7 novembre 2014, la FAO Intergovernmental Group on Tea a recommandé une importante initiative visant
** de structurer les petits producteurs au niveau mondiale pour
**leur donner une meilleure visibilité par un logo/ une marque commune.
Dans ce contexte il est prévu de leur apporter
** une logistique plus efficace
**afin d’améliorer concrètement leur productivité agricole
**leur permettant ensuite  un accès direct au marché
** ce  qui devra générer une rémunération motivante.
thés fermiers au Yunnan

La mise en œuvre d’une action aussi vaste et aussi ambitieuse prendra du temps.
Cette recommandation donne toutefois dés maintenant un signal fort. Une première étape visera la prise de conscience par les consommateurs de ce facteur économique incontournable que sont les petits producteurs qui manquent souvent de moyens et de considération appropriés.

Cette décision a été prise à partir d’un certain nombre de constatations, notamment :
**l’économie mondiale du thé représente environ 90 MIA de $
**elle emploie environ 15 MIO de personnes, dont la vaste majorité dans la production agricole du produit,
**parmi ces 15 MIO de personnes il y a environ 9 MIO de petits fermiers et cueilleurs villageois, qui fournissent plus de 60% du volume globale, mais cultivent plus de 70% des surfaces, donc productivité trop basse par manque de synergie .
séchage rurale 


Il a été convenu que les pays producteurs analyseront  les faits du terrain  plus en détail pour mieux cerner les mesures à envisager. A ce jour seulement le Kenya et l’Indonésie relèvent  une répartition précise du volume entre grandes et petites structures. En ce qui concerne la Chine, le Sri Lanka, le Vietnam, le Bangla Desh  on estime que la part des petits fermiers dépasse largement les 50% ; il n’y a que l’Inde qui estime cette part à 30% seulement.

A partir de ce constat que les petits fermiers  sont  un rouage absolument  capital de cette culture agricole du thé, dans tous les grands pays producteur, Chine, Inde, Kenya,Sri Lanka, Vietnam, Indonésie et Bangla Desh d’où viennent les 85% du thé du monde, la nécessité de leur donner des meilleurs outils s’impose.
triage en montagne, Vietnam

A ce jour c’est seulement au Kenya que  les conditions économiques  de ces petits cultivateurs sont considérées comme assez satisfaisantes avec une rémunération encourageante et un encadrement par  une solide infrastructure, qu’est la" Kenya Tea Development Agency"- KTDA, crée en 2000.
C’est en effet la KTDA qui  gère l’installation des usines de transformation, l’éducation et la formation des planteurs, la mise à disposition du matériel végétale, des engrais et autres outils de travail. Et puis c’est aussi la KTDA qui gère  le marketing des thés de manière centralisée et cela avec un succès remarquable.
www.ktdateas.com
Sur la demande de la FAO les experts des gouvernements et de l’industrie vont donc examiner comment  ce modèle de la  KTDA pourrait  être transposé au niveau global au sein de cette future  Confédération Mondiale de Petits Producteurs de Thé. 

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